ON NE PEUT SAUVER QUE SOI

ON NE PEUT SAUVER QUE SOI

Cet article est pour toutes les personnes qui attendent qu’une autre viennent changer leur vie, 
pour celles et ceux qui cherchent encore à sauver les autres, et enfin pour celles et ceux qui voudraient que leur entourage s’y mette, parce que “ça m’a fait tellement de bien”… 

J’espère, au travers de ces lignes, te faire gagner du temps et de l’énergie. 
Il faut que tu saches que la seule personne que tu pourras sauver, c’est toi-même.
Enfin, si tu le veux vraiment et que tu te bouges le popotin pour que les choses soient différentes. 

Parce qu’on ne peut sauver personne. Encore moins ceux qui n’ont pas envie d’être sauvé. 
Mon constat depuis 8 ans maintenant que j’ai ce rôle d’accompagnant, est que véritablement – Tout le monde ne souhaite pas être sauvé –

Beaucoup se confortent avec et dans leur problèmes. Certains se nourrissent inévitablement du malheur des autres. Certains se cachent d’eux-même derrière la critique des autres, car critiquer l’autre empêche toujours de se regarder en face. Pourtant, à mon sens, on ne peut reconnaitre chez l’autre, que ce qu’on connait bien.   

Beaucoup veulent que ça change, mais autant ne sont pas prêts à faire l’effort nécessaire pour changer les choses.  Parce que changer les choses, c’est accepter de regarder en soi avec honnêteté. 

Dès que tu souhaites que l’autre change, tu es en sortie de route sur ton propre chemin. 

Tout le monde n’est pas prêt à remettre en question ses croyances, ses idéaux, ses convictions, 
Tout le monde n’est pas prêt à abandonner cette histoire qu’il se raconte.  
Tout le monde n’est pas prêt à regarder, accueillir et soigner ses blessures. 

Ce que tu dois savoir, c’est que nos blessures non-guéries nous dirigent.
Nos programmations mentales créent notre réalité. Et si tu ne connais pas encore l’importance de la programmation mentale dans la réalisation de tes objectifs : je te renvoie à cet article 

Comment veux-tu gravir la montagne si ton sac est rempli de cailloux bien trop lourds à porter ou bien que tu te mets à porter le sac à dos des autres ? 

Pour transformer les choses, il s’agit d’aller véritablement rencontrer nos ombres, afin de mettre dans nos zones les plus sombres de la lumière.  Sinon, on sera forcé de répéter la boucle inlassablement jusqu’à que nous acceptions enfin de changer des choses en nous.  

L’univers nous envoie de manière cyclique et répétitive des expériences, qui vont venir révéler des émotions pour nous permettre de les libérer en les ressentant au travers du corps.

Ces émotions qui se répètent sont la conséquence de notre programmation mentale, du logiciel interne qui nous dirige et qui s’est façonné de 0 à 7 ans en fonction de ce que nous avons vécu avec ceux qui nous entouraient. 

Si à ce jour, après tant de travail sur toi, tu n’obtiens pas de résultats significatifs, alors il serait peut-être temps de changer ta manière de faire.  

À mon sens, il ne suffit pas d’être positif à tout prix, c’est un travail sur plusieurs plans : mental – émotionnel – énergétique qui te permettra de t’élever au prochain pallier. 
Se sauver, c’est accepter de sortir de la victimisation de notre propre histoire. 
Se sauver, c’est cesser de blâmer la vie et les autres pour ce que l’on vit.
Se sauver, c’est mettre son énergie et son pouvoir sur ce que l’on peut contrôler. 
C’est prendre la responsabilité de sa vie, et conscience que personne ne peut faire le travail à ta place. 

Et c’est possible, si tu as décidé de te sauver toi-même. 
Au début de ce travail sur moi il y a 8 ans, j’ai entendu cette phrase lors d’une interview de Franck Lopvet qui disait ” ce qu’il faut savoir, c’est si tu veux vivre ou mourir ?”
Moi qui avait eu plusieurs passages d’idées noires, cela m’a fait l’effet d’un électrochoc.
Je voulais vivre, c’était évident. Et de surcroît, vivre une belle vie.  
Et c’est en ce sens que je me suis engagée sur moi-même. Je ne dis pas que cela a été facile, mais quand je vois le chemin que j’ai parcouru, d’où je pars et où j’en suis, ça en valait mille fois la peine. 

Et toi, où en es-tu aujourd’hui avec toi-même ? 
As-tu décidé de te sauver ?
Cherches-tu encore à sauver les autres ? 
Attends-tu que quelqu’un le fasse à ta place ? 

Je serais heureuse de lire tes réponses en commentaire ! 

A très vite, Flore 



5 thoughts on “ON NE PEUT SAUVER QUE SOI”

  • Juste un petit message différentes pathologies m’assaillent de toutes parts du coup je suis dépendante de mon mari et du corps médical, je ne vois pas du tout comment je peux me sauver, je fais du mieux que je peux pour faire des petites choses à ma mesure

    • Bonjour Chantal,
      Ce sont des chemins difficiles que ceux de la maladie.
      Se sauver c’est surtout prendre la responsabilité de sa vie, de chercher des solutions et d’essayer des choses.
      Quand la maladie est installée, il peut être intéressant de travailler en reprogrammation dans le subconscient pour l’idée d’une meilleure santé par exemple. Dans l’idée que dans nos cellules est aussi inscrite la vibration de la santé parfaite.
      Se sauver, c’est ne pas s’avouer vaincu malgré les obstacles et faire ce qui est à notre portée pour que les choses soient différentes.
      Il ne s’agit pas de partir en courant ^^ rire
      Prend bien soin de toi 🙂

  • Je suis passé par des étapes très difficiles dans ma vie parfois j,’ai eu envie d’abandonner j’ ai du me battre pour tout .Bref accompagné mon compagnon.décédé il.y à plus d,’un an et c’est pas fini je me bats pour rester du moins pour l’instant dans la maison et en décembre glissé fractures 4 côtes plus poumon perforé mais je me bats et me sens bien.Parfois on me reproche de ne pas vouloir accepter l,’aide des autres .Alors que faire ? Je suis chanceuse j’ai toujours une porte qui s’ouvre quelque part .La je veux bouger pour trouver une formation dans le bien être pour me lancer et j’y crois
    Ça ne répond peut être pas à la question mais j’avais envie d ‘en parler 😀

    • Merci Jacqueline pour ton partage. Il y a tout plein de choses que nous pouvons porter seul, et viens un moment où çà force de porter on a besoin de prendre soin de nous. C’est ici où accepter de l’aide, une main tendue, de pas chercher à s’en sortir seule à tout prix peut faire la différence.
      On est souvent épuisé par les enchaînements d’épreuves et demander de l’aide est grand signe d’intelligence. L’autre verra toujours plus loin et plus objectivement que nous même sur notre propre histoire et c’est bien normal.
      Je vois toujours l’autre comme un pont, qui te permet de passer d’un état d’être à un autre.
      Je te souhaite de tout coeur de trouver la formation parfaite pour toi.
      Et ça vibre fort dans l’invisible au moment où je t’écris. Pour moi c’est un grand OUI !

  • Pendant longtemps j’ai pensé que je devais sauver les autres puis ….
    En 2019, La 50ene bien entamée, je me suis pris un tsunami en pleine face, …un vilain Burn out, qui m’a modifier radicalement.
    Aimée d’une fratrie de 3 filles, …. Marié…. nous n’avons pas eu d’enfants …. Agent de service hospitalier, loyal, serviable et dévoué à l’hôpital dans lequel je travaillais, j’ai dû fuir, loin, pour survivre au risque de me faire du mal de façon irréversible…
    Ma convalescence à durée presque 3 ans, et maintenant je peux dire que j’ai débuté une nouvelle vie.
    J’ai non seulement changé de métier mais également de statut social.
    Tel que je vous parle je suis auto-entrepreneur et mon nouveau métier est prothésiste ongulaire.
    Cela n’a pas été facile et pourtant, j’ai empoigné mes peurs et mes doutes pour en faire des béquilles. Je progresse doucement vers mon rêve. Toutes les personnes-ressources qui m’ont aidé, ont été honnête sur le fait, que l’aventure serait chaotique et qu’il faudrait du temps pour être rentable et me verser un salaire honorable, mais ils m’ont aussi dit que je me sentirai fière d’avoir osé.
    Aujourd’hui, rien n’est gagné et pourtant j’ai déjà gagné car, j’ai osé lâcher une vie sécure et insatisfaisante contre une vie à reconstruire selon mon expérience, mes connaissances et mon cœur.
    Je ne prétends pas avoir de solutions, je partage juste mon aventure, qui est loin d’être finie. Chaque jour est un défi, une joie ou un challenge selon les émotions présentes.
    Par contre je sais aujourd’hui que la personne à sauver c’est MOI.
    Bisous du coeur à ceux qui me lisent.
    Laurence.

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