De L’ombre à la lumière ☀️

De L’ombre à la lumière ☀️

Cette année est pour moi l’année de tous les possibles.

Celle où je m’affranchis enfin des chaînes qui me maintenaient dans l’illusion que tout n’était finalement pas si grave.

J’ai vécu une vie d’addiction.
De la cigarette, au cannabis, en passant par l’alcool, les médicaments et même les drogues.

Une vie de dissociation pour survivre aux drames secrets de ma vie : ceux qui ont été cachés, étouffés car il était mieux dans l’intérêt de tous que je ne me souvienne jamais.

Une vie à fuir mon corps, mes ressentis, mes émotions, tout était bon tant que cela m’éloignait du mal être qui gisait au plus profond de moi.

C’est d’abord ma famille qui a mis des couvercles sur mes souffrances, conséquences de leur déni, de leur absence de protection, de leur refus de voir la réalité en face.

J’ai la sensation d’avoir été sacrifiée au nom de l’honneur du clan.

Malgré cela, depuis toujours je sentais bien que quelque chose clochait quelque part.

Alors, je me suis muselée, fidèle et loyale à ce que l’on attendait de moi.
Parce Oui, dans notre système inconscient, on est prêt à tout pour faire partie de, pour être préservé dans l’unité du clan.

Il y a 10 ans j’ai entamé un chemin profond de libération et bien que j’ai longtemps tourné autour du pot, l’année dernière a été profondément libératrice.

Je me suis libérée pas après pas de tout ce qui me voilait la face et ma vérité.

D’abord les médicaments, la drogue, puis l’alcool et l’arrêt du tabac en 2017 m’a projeté dans la sortie du déni de ma propre vie.

Je me suis retrouvée face à une famille étonnée, qui ne comprenait pas et qui selon elle avait tout fait bien comme il faut.

J’ai réalisé à quel point il y avait des choses anormales dans mon système familial et surtout une absence de protection et de responsabilité.

J’ai eu besoin de partir loin.
De mettre 1000 km entre nous pour pouvoir me restaurer au dedans, commencer à me réaliser et accueillir la vie pour devenir maman.

J’ai laissé mon père mourant entre les mains du clan, emportant avec lui ses secrets et ma sombre vérité.

Je suis tombée malade parce que je me refusais de voir les choses avec clarté.

Et tout ce temps, j’ai fumé des pétards pour maintenir ce voile qui me gardait éloigné de ma vérité.

En 2024, j’ai plongé de tout mon être dans les constellations familiales, qui ont révélé par deux fois l’origine de mes blessures et ici encore je me suis retrouvée face au pied du mur du déni de mon clan.

Il y a une dizaine de jours, j’ai pris une décision radicale : celle d’arrêter définitivement de fumer du cannabis.

Et ce sera, je le sais, le plus beau cadeau que j’ai été capable de me faire dans cette vie.

Au nom de l’amour de Moi bordel.

Un par un, les voiles s’étiolent jusqu’à disparaître, laissant apparaitre une clarté et une énergie nouvelle, mais surtout la possibilité de me rencontrer moi-même telle que je suis.

J’ai forcément traversé les affres de toutes ces émotions qui étaient contenues et maintenues tapies dans l’ombre.

Je sais qu’il y en aura encore mais je suis prête à les accueillir pleinement une bonne fois pour toute.

Mais sur ce chemin, j’ai appris que je pouvais compter sur moi.
Je suis devenue ma propre ressource et mon propre soutien.
Je n’ai plus besoin que l’on valide mon histoire d’enfant.
Je n’attends plus la reconnaissance de qui que ce soit puisqu’à présent je me reconnais moi-même.

Aujourd’hui, je me sens profondément fière du chemin parcouru, même s’il m’a fallu 10 ans pour y arriver.

Je suis libérée de mes chaînes.
J’ai déposé mes armes.
J’ai fait tombé mes masques.
Je me suis pardonné.
Et la guerre intérieure a pris fin.

Aujourd’hui, comme le phoenix, je renais de mes cendres et mon intention de vie n’a jamais été aussi puissante.

Je suis LIBRE.
Libre de vivre ma vie.
Libre d’être qui je suis.

Libre de m’aimer vraiment telle que je suis et enfin libre de me laisser aimer inconditionnellement en retour.

Et la seule personne à qui je veux dire MERCI, c’est à moi-même pour ma force, mon courage et ma Résilience qui font que je suis debout et les pieds bien ancrés dans la terre.

Aujourd’hui, je peux le dire : je suis profondément fière d’être celle que je suis.



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